vendredi 22 juillet 2011

Voir la carotte

Vous vous languissez des couleurs de la mer turquoise en ce mois de juillet raté?
Je vous en donne très bientôt.
Je subis aussi ce temps maussade car moi aussi je l'ai, vous pensiez que j'étais encore sur l'île alors que je suis dans mon coin d'Europe depuis quelques semaines déjà.
C'est vrai, j'ai mis mon blog en hiatus car j'avais deux ou soixante-quatorze priorités à m'occuper. Certains d'entre vous, "de la vraie vie" n'ont même pas su que j'étais revenue, c'est vrai que c'est un peu passé sous silence, non pas que je voulais être incognito (mégalomane) mais disons que j'ai préféré consacrer mon temps compté à d'autres priorités et autres moments fous et beaux plutôt que de buller sur mon blog.

Alors voilà, on fait un peu le bis du 7 mai (avec toujours autant de valises, c'est un cauchemar), re-départ, re-coeur serré, re-pleurs, re-angoisses, re-doutes,  re-névroses développées à l'ide de quitter les personnes aimées, re-déchirement de partir.
Parce que je ne le dirais jamais assez, ce n'est pas parce que l'on part, ce n'est pas parce que c'est voulu, que ça nous empêche de nous mettre dans des états psychologiquement minables. Et avec l'âge, on devient plus....enfin moins....


Croyez-moi, si je pouvais l'emmener tout de suite avec moi, je le ferais, parce que c'est simplement horrible. Ho-ri-ble de la laisser. Pour le moment, je ne peux pas la prendre et ça me brise le coeur. Elle n'arrange pas les choses en me collant et me suivant de partout depuis mon retour ou en se mettant dans ma voiture, refusant d'en descendre, me regardant par la vitre avec une tête d'orpheline souffrante traumatisée par la vie. Horrible comme je dis.
Mais pas plus horrible que ma couleur et texture de cheveux, assorties à son pelage, laquelle de nous se morphe en l'autre, je ne sais point, besoin urgent de voir un coiffeur et d'arranger ce désastre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire