samedi 30 juillet 2011

Belle et longue baie

Baie Longue, plage située dans les belles et friquées Terres Basses (coté français)
Ah...gagner au loto et pouvoir s'acheter une des splendides maisons à plusieurs millions de dollars, juste sur la plage.
En attendant le gros lot, ne nous plaignons pas, la plage est aussi pour les prolétaires que nous sommes et ma foi, tant mieux car elle est splendide et déserte.





Personne à gauche
Personne à droite

Chaude et claire

Pantalon blanc en lin que j'ai cherché pendant longtemps pour finalement le trouver par hasard à l'intermarché de mon village, comme quoi...







That's right baby!


Sur ce, je vous laisse, je suis sur mon balcon en train de regarder le ballet des avions atterrir, dans l'un d'eux se touvera mon petit frère et sa copine!

You've got a friend in me

jeudi 28 juillet 2011

Lactose et Nicotine

Au supermarché coté français.
16 Yaourts Nature (les plus basiques): 9,50 euros
Une cartouche de cigarettes: 13 euros ( les cartouches sont en libre service dans les rayons, c'est toujours étrange de regarderle contenu  des chariots et de voir des cartouches au milieu des conserves et des fruits.)










Alors au constat des prix pratiqués, de deux choses l'une:
-soit je me mets à la confection de mes propres yaourts
-soit je remplis mon organisme de tabac

mercredi 27 juillet 2011

La balade du soir

Oui balade avec un seul L. Ce n'est pas que je veux être condescendante car je sais qu'il m'arrive de faire des fautes graves et stupides, je tiens simplement à souligner que balade s'écrit avec un seul L, c'est une faute que je vois très souvent sur les blogs, ballade avec deux L c'est un type de poésie à trois strophes et envoi (dixit le dictionnaire), tandis que balade c'est la promenade. Voilà, c'était la minute Maître Capello.

 Il y a un moment de la journée que j'adore ici, c'est la tombée du jour, la luminosité change, l'ambiance sereine de la fin de journée est apaisante, la chaleur est toujours présente mais moindre, c'est le moment des petites promenades ou footing sur la plage, comme la nuit tombe vite, cet instant bien particulier se situe entre 17h00 et 18h00. Se trouver sur la plage à ces heures est un moment que j'aime beaucoup et qui m'emplit bien souvent de bonheur "instant présent". Joie et Paix.

En l'occurrence, cette semaine nous sommes dans le Resort qui se trouve en face d'une plage assez sympathique , il suffit de traverser le terrain de golf pour nous y rendre (le golf serait-il le sport le plus soporifique au monde? Je le crois bien)
 Puisque niveau sport je ne fais plus rien (même pas du golf), j'ai décidé qu'il était temps que je m'y remette. Optimiste, je voulais faire 5 allers-retours en courant d'un bout à l'autre de la plage.

C'est parti.
Je capitule. Je n'ai fait qu'un aller et je suis presque mourute (Maître Capello se retourne dans sa tombe). C'est dingue comme on peut rapidement perdre son endurance quand on ne fait plus grand chose.


Un plongeon pour me rafraîchir. Pleine d'irréalisme, mon plan était de faire mes 5 allers-retours suivis de 5 longueurs en nageant. Bon, ce sera pour demain 2026


Il est l'heure de repartir. On traverse le golf, ils sont en train de démolir le resort qui avait été dévasté pendant l'ouragan Luis en 1995, c'était assez laid ces ruines et désolant comme décor, bon, ça n'aura pris que 16 années pour enfin nettoyer.


Sur le golf, en face, notre resort of the week
 
A gauche du golf.
Coté hollandais, ils construisent des grands buildings, tous en hauteur, tandis que coté français il y a quand même un effort de préservation et surtout de respect pour ne pas bétonner à tout va, ça construit c'est certain, mais soulignons quand même leurs efforts pour ne pas saturer le paysage d'énormes buildings à l'américaine.


A droite


On arrive,  Mr de la sécurité, hello c'est nous.

vendredi 22 juillet 2011

Voir la carotte

Vous vous languissez des couleurs de la mer turquoise en ce mois de juillet raté?
Je vous en donne très bientôt.
Je subis aussi ce temps maussade car moi aussi je l'ai, vous pensiez que j'étais encore sur l'île alors que je suis dans mon coin d'Europe depuis quelques semaines déjà.
C'est vrai, j'ai mis mon blog en hiatus car j'avais deux ou soixante-quatorze priorités à m'occuper. Certains d'entre vous, "de la vraie vie" n'ont même pas su que j'étais revenue, c'est vrai que c'est un peu passé sous silence, non pas que je voulais être incognito (mégalomane) mais disons que j'ai préféré consacrer mon temps compté à d'autres priorités et autres moments fous et beaux plutôt que de buller sur mon blog.

Alors voilà, on fait un peu le bis du 7 mai (avec toujours autant de valises, c'est un cauchemar), re-départ, re-coeur serré, re-pleurs, re-angoisses, re-doutes,  re-névroses développées à l'ide de quitter les personnes aimées, re-déchirement de partir.
Parce que je ne le dirais jamais assez, ce n'est pas parce que l'on part, ce n'est pas parce que c'est voulu, que ça nous empêche de nous mettre dans des états psychologiquement minables. Et avec l'âge, on devient plus....enfin moins....


Croyez-moi, si je pouvais l'emmener tout de suite avec moi, je le ferais, parce que c'est simplement horrible. Ho-ri-ble de la laisser. Pour le moment, je ne peux pas la prendre et ça me brise le coeur. Elle n'arrange pas les choses en me collant et me suivant de partout depuis mon retour ou en se mettant dans ma voiture, refusant d'en descendre, me regardant par la vitre avec une tête d'orpheline souffrante traumatisée par la vie. Horrible comme je dis.
Mais pas plus horrible que ma couleur et texture de cheveux, assorties à son pelage, laquelle de nous se morphe en l'autre, je ne sais point, besoin urgent de voir un coiffeur et d'arranger ce désastre.